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«Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : l’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! Mais ça n’aboutit à rien…» L’Europe de la défense ? De Gaulle n’en voulait pas, sans doute encore moins que son pendant politique, tant il se méfiait des Américains et du prix de leur «parapluie» qui a contraint tant de pays à acheter des armes «made in USA» depuis la guerre froide. En dotant la France de la dissuasion nucléaire et en relançant une puissante industrie de l’armement tricolore, puis en quittant le commandement intégré de l’Otan en 1966 (qu’elle a finalement réintégré en 2009), le Général a fait de la souveraineté du pays en matière de défense une loi d’airain. Et l’histoire semble aujourd’hui lui donner raison, mais qu’à moitié. Oui, il était vital de ne pas dépendre des Etats-Unis pour équiper l’armée française et prévenir une guerre d’agression venue de l’Est. Menace redevenue bien réelle depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Mais pas plus qu’hier, la France n’est aujourd’hui en mesure d’aligner une armée susceptible de faire face, du moins seule, à une «guerre à haute intensité» conventionnelle comme celle qui se déroule depuis trois ans dans les plaines du Donbass. La seule réponse possible pour se réarmer en ayant le moins besoin possible des Améric
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