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Missiles, moteurs, capacités cyber, défense anti-aérienne, communications sécurisées, renseignement, GPS, guerre électronique, avions-radars… Depuis que Donald Trump s’est dit prêt à annexer le Groenland, les gouvernements européens s’inquiètent de leur forte dépendance à l’armement américain. Les projecteurs se braquent sur l’avion de combat F-35, facile à identifier. On estime que d’ici dix ans, au moins 550 pourraient être en service en Europe. Soit, pour les armées nationales, un fil à la patte vis-à-vis des Etats-Unis durant plusieurs décennies, puisque cet objet hyperconnecté nécessite une maintenance quotidienne centralisée en Floride, avec un logiciel qui fait remonter toutes les données de l’appareil.
Alors que le Portugal comptait remplacer ses F-16 par des F-35, son ministre de la Défense, Nuno Melo, a déclaré que «la position récente des Etats-Unis […] doit nous inciter à réfléchir aux meilleures options». La Belgique pourrait renoncer à passer une nouvelle commande de onze appareils. La question se pose aussi parmi les alliés de l’UE et de l’Otan. Fin 2024, la Turquie a renoncé à revenir dans le programme de F-35 au profit de l’Eurofighter Typhoon, développé par l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espa
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