L’arrêt de l’A69 révèle l’antagonisme entre droits de l’urbanisme et de l’environnement

L’arrêt de l’A69 révèle l’antagonisme entre droits de l’urbanisme et de l’environnement

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La décision du tribunal administratif de Toulouse d’arrêter les travaux de l’A69 Toulouse – Castres, le 27 février dernier, est, pour le moins, surprenante : sept ans après la déclaration d’utilité publique du projet et deux ans après le début des travaux, la justice se réveille, alors que 70 % du projet d’autoroute ont été réalisés, 300 millions d’euros sur les 450 millions d’euros du budget dépensés, deux tiers des ouvrages d’art construits, 55 % des terrassements effectués, le bitume prêt à être coulé. Mieux vaut tard que jamais, la justice a tranché, donnant raison aux opposants : le projet ne réunit pas les critères exigés de protection de la biodiversité et «les dérogations à l’interdiction de porter atteinte aux espèces protégées et à leurs habitats» sont illégales, de plus la «raison impérative d’intérêt public majeur» est non avérée et «les gains attendus de l’autoroute sont assez faibles».

Entre-temps, 316 ha d’espace naturel ont été détruits, dont plus de 22 ha de zones humides, 13 ha de forêt, 260 arbres, souvent centenaires, abattus, avec les espèces que ces milieux abritaient. Cette destruction de l’environnement est l’origine de la forte mobilisation et réaction des écologistes, avec le soutien d’experts du climat (comme Valérie Masson-

Libération

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