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L’ancien directeur de Science-Po était jugé jeudi 24 octobre avec son ex-compagne pour «violences conjugales» réciproques. Au terme de neuf heures d’audience, six mois de prison avec sursis ont été requis pour chacun d’eux.
C’est une autre version de l’Amour ouf, destructeur, qui s’est joué hier à la dixième chambre correctionnelle du tribunal de Paris, devant une salle sidérée. L’ancien directeur de Science-Po, Mathias Vicherat et la réalisatrice Anissa Bonnefont étaient jugés pour violences conjugales. Ils se sont retrouvés face à face, tous deux vêtus d’un costume sombre, les traits tirés, pour un procès hors norme dans ce type d’affaires. Neuf heures de débats menés par un président impeccable, laissant à chacun le temps de s’exprimer. «Dans une affaire scrutée, médiatisée, il fallait que la justice soit exemplaire, a salué le procureur. C’est une affaire compliquée car on rentre dans la complexité de la rela
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