Vont-ils aider les autorités à trouver Santiago ? Ce vendredi, trois personnes – deux hommes et une femme – suspectées d’avoir aidé les parents de Santiago, ce grand prématuré et enlevé à la maternité le 21 octobre, ont été mises en examen. Les deux hommes, un mineur et un majeur, ont été mis en examen pour enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée et incarcéré provisoirement, indique le parquet.
Ils « ont reconnu avoir accompagné le couple et le nourrisson dans leur fuite en Belgique, avant de revenir dans la nuit », avait assuré, jeudi en conférence de presse, le procureur de Bobigny. La femme a été elle mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. Les deux hommes ont été placés en détention provisoire.
Mandat d’arrêt
Cinq personnes ont été interpellées mardi, au lendemain de l’enlèvement. Des mandats d’arrêt européens ont été émis à l’encontre des parents de Santiago a annoncé vendredi le procureur de Seine-Saint-Denis qui en avait exprimé la demande ce jeudi. Car pour l’instant l’enfant reste introuvable. Mercredi, la voiture du couple a été découverte en Belgique mais aucune trace d’eux ni de l’enfant. Or, les heures sont comptées car le nourrisson, grand prématuré demande une prise en charge constante.
Dans sa conférence de presse, Eric Mathais enjoignait les parents du petit Santiago à l’amener « au plus vite à l’hôpital le plus proche » ajoutant qu’il avait espoir de retrouver le bébé, âgé de vingt jours ce vendredi, vivant. Une information judiciaire a été ouverte, confiée à deux juges d’instruction.
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