Libertinage et consentement à l’heure du procès de Mazan : «Ici, je ne me sens plus comme un bout de steak»

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Reportage

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Procès des viols de Mazandossier

Pour les adeptes de libertinage, la culture du consentement semble aux antipodes des propos tenus par les hommes accusés d’avoir violé Gisèle Pelicot. Les patrons de club, eux, restent vigilants sur les comportements prédateurs.

«Dans le libertinage, la femme n’est pas à moitié morte. Elle est au courant de ce qu’il se passe, l’homme est respectueux. Dans le procès des viols de Mazan, Gisèle Pelicot était droguée, complètement inconsciente !» Ce samedi soir d’octobre, Ligeia (1), étudiante en philo de 24 ans au liner noir impeccable, est venue en club libertin à Toulouse avec son copain. «C’est toujours elle qui décide», complète son partenaire, Ludo, intermittent de 29 ans.

Depuis septembre, les mots «libertin» et «libertinage» fusent régulièrement devant la cour criminelle départementale du Vaucluse. Pendant dix ans, Gisèle Pelicot, 72 ans, plongée dans un état de léthargie après avoir été victime de soumission chimique, a été violée par son ex-mari Dominique Pelicot et des dizaines d’hommes recrutés par ses soins sur Internet. Il leur annonçait qu’il s’agissait d’un jeu de rôle sexuel, que le couple était libertin et avait «l’habitude de ce genre de choses». A la barre, plusieurs accusés ont affirmé être libertins.

«Dans ce procès, on est loin du libertinage, où il existe une culture, des codes. Le consentement est au centre de tout», cadre d’emblée Rémi Calmon, directeur du SNEG,

Libération

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