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Interview
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Le cinéaste letton, autodidacte et débrouillard, revient sur la genèse de son stupéfiant long métrage d’animation, l’odyssée entièrement muette d’un chat dans un monde inondé, qui sort en salles mercredi 30 octobre après une tournée des festivals réussie.
C’était peut-être le film le plus stupéfiant et le moins attendu du dernier Festival de Cannes, qui, de passage ensuite par le festival d’Annecy, a raflé le prix du jury, celui du public et de la Fondation Gan pour le cinéma. L’on est prêt à parier qu’après sa sortie, prévue le 30 octobre, de cour d’école en ciné-club, son nom, Flow, retentira partout, tant sa beauté, son pitch audacieux le placent dans un territoire à part.
Non moins singulier est le parcours de son jeune cinéaste, Gints Zilbalodis, dont Flow n’est que le deuxième long métrage. Connu des spécialistes après un passage au festival d’Annecy en 2019, où il décrocha le prix Contrechamp pour un film bricolé en solo, le Letton de 30 ans a longtemps tracé sa route à la marge, postant ses films sur Internet comme d’autres balancent des bouteilles à la mer. Il le dit lui-même, son survival movie déchirant, qui mène un chat de temples désertés en statues englouties, et dont la pugnacité doit bientôt composer avec une bande d’autres animaux (chien, capybara, lémurien…),
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