Espagne : Iñigo Errejón, le cerveau de Podemos, rattrapé par des accusations de violences sexuelles

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Le porte-parole au Parlement de Sumar, une coalition de gauche alliée à Pedro Sánchez, a annoncé jeudi 24 octobre son abandon de la politique, alors qu’une actrice a porté plainte contre lui pour agression sexuelle. La nouvelle constitue une douche froide pour la gauche tout entière.

C’est un séisme politique qu’a provoqué Iñigo Errejónen annonçant son abandon total et définitif de la politique jeudi 24 octobre. Moins par le fait même qu’un des trois idéologues de Podemos – parti de gauche qui a révolutionné l’échiquier espagnol il y a dix ans – se retire, que par le motif réel qui a causé son départ. Dans une lettre très cryptique, le porte-parole au parlement de Sumar (une coalition de gauche alliée à Pedro Sánchez) invoque des raisons comme «la subjectivité toxique» ou «le manque d’empathie» qu’impliquerait la pratique de la politique au plus haut niveau. En réalité, c’est une plainte pour agression sexuelle qui est à l’origine de la décision choc de ce politique de 40 ans, réputé pour ses qualités stratégiques, ses discours articulés et sa défense d’une gauche sociale et écologiste.

Dès mercredi, la direction de Sumar a indiqué avoir lancé une enquête interne pour faire toute la lumière sur la réputation trouble d’Iñigo Errejón après des alertes reçues et de plusieurs témoignages parus sur les réseaux sociaux. Jeudi, sans doute pour éviter son expulsion sonnante et trébuchante de la

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