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A l’impossible, nul n’est tenu. Sauf en l’occurrence le top des meilleures ventes qui, tout en poésie, fait se suivre l’Impossible retour (neuvième), dans lequel Amélie Nothomb s’envole pour le Japon de son enfance, et Impossibles adieux (dixième), le dernier roman de Han Kang, tout juste nobélisée pour sa «prose intense et poétique». Souhaitons à l’écrivaine sud-coréenne (qui a écoulé plus d’un million d’exemplaires de ses livres dans son pays après l’annonce du prix) de gagner encore quelques places dans l’Hexagone (où ses éditeurs réimpriment) : son livre est une splendeur neigeuse, peuplée de fantômes et de souvenirs. L’attendent aux étages supérieurs la Tata de Valérie Perrin (huitième), Houris de Kamel Daoud (septième) et l’Effondrement d’Edouard Louis (sixième) qui ne s’effondre aucunement. Dans la moitié haute, l’essayiste Mona Chollet résiste elle aussi (cinquième avec Résister à la culpabilisation), de même l’ex-flic Olivier Norek (quatrième avec les Guerres de l’hiver). Le podium se compose de trois habitués des sommets : Gaël Faye (troisième avec Jacaranda, dans la dernière sélection du Goncourt, avec entre autres Daoud), l’inéluctable Mortelle Adèle (deuxième avec sa nouveauté : souvenons-nous que ce sont les vacances) et le bédéaste Riad Sattouf avec son spin-off de l’Arabe du futur (très largement en tête : en librairie, il se vend cette semaine deux «Fadi» pour une «Adèle»). Avons-nous pris le classement à rebrousse-poil ? Pas impossible. T.St.
Source : Datalib et l’Adelc, d’après un panel de 342 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 98 794 titres différents.
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