Mame-Diarra Niang à la Fondation Henri Cartier-Bresson : halo, qui est là ?

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Exposée pour la première fois en France, la photographie de Mame-Diarra Niang explore les représentations du corps noir en jouant avec le flou et les distorsions.

Pour sa première exposition en France, Mame-Diarra Niang nous convie à un ambitieux jeu du chat et de la souris à la Fondation Henri Cartier-Bresson : au fil du parcours, ses images sont de plus en plus floues. Fluides et fantomatiques, elles se dérobent progressivement à nos yeux, jusqu’à devenir des ectoplasmes phosphorescents et des silhouettes lumineuses. Que signifie cette dissolution ? A la fois sensuelle et philosophique, «Remember to Forget», au rez-de-chaussée de la Fondation, est une traversée de l’identité, de la mémoire et du corps noir, qui est aussi celui de l’artiste. Mais pourquoi dissoudre ce corps qui a mis tant de temps à se faire une place dans le régime des images ? Pourquoi l’estomper alors que tant d’expos le célèbrent («Black Chronicles» à Londres, «Black Is Beautiful : Rubens to Dumas» à la Nieuwe Kerk d’Amsterdam, «When We See Us» à Bâle ou «le Modèle noir, de Géricault à Matisse» à Orsay) ?

Tout a commencé pendant la pandémie. Confinée, Mame-Diarra Niang se met à voyager sur Google Maps afin de retrouver des endroits qu’elle connaît, son école, l

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