Le passage à l’heure d’hiver aura lieu dans la nuit de samedi 26 à dimanche 27 octobre. Après avoir été votée par les eurodéputés en 2019, la suppression de ces changements semestriels n’est finalement plus dans les tuyaux. A 3 heures du matin, il faudra donc faire reculer son horloge d’une heure – si elle ne le fait pas toute seule. Sur le papier, on gagne un peu de sommeil, mais la fatigue ne se fait pas moins sentir pour autant : « Le changement d’heure peut être problématique pour l’horloge interne, surtout si l’on est sensible aux changements de lumière », explique Alexia Cornu, coach sportive et experte en physiologie féminine.
Pour ne pas brusquer votre corps et ne pas arriver de mauvais poil lundi au boulot, une préparation s’impose, en avançant progressivement son heure de coucher « de quinze minutes, trois ou quatre jours en amont », comme le conseille l’experte. Qui préconise également « de déconnecter », bref de ne pas passer se coucher avec son téléphone dans la main. Pour faire simple, blindez-vous de sommeil supplémentaire avant d’affronter ce changement d’heure qui risque de dérégler votre horloge perso. A commencer par dimanche soir : ne regardez pas la montre, qui vous intimera de profiter de cette heure bonus (après tout, ça n’arrive qu’une fois par an !), allez vous coucher quand la fatigue commence à pointer son nez, et vous à piquer du vôtre.
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« Sortir et profiter du soleil »
Le changement d’heure favoriserait la dépression. D’après une d’étude publiée dans le journal Epidemiology en 2016 se reposant sur des années d’observation, le nombre dépressions diagnostiquées augmenterait de 11 % au cours de cette période. Alexia Cornu détaille les facteurs aggravant ces dépressions saisonnières : « On va se réveiller dans le noir beaucoup plus qu’auparavant dans l’année. Notre moral se retrouve atteint, au même titre que notre efficacité et nos performances au travail. » Face à des journées vraiment plus courtes : « il faut vraiment sortir et profiter du soleil quand il est là. La matinée de préférence, car c’est le moment où la lumière est la meilleure pour le corps », détaille Alexia Cornu.
Les travailleurs doivent aussi composer avec ce changement. Pour ne pas perdre en moral ou efficacité, rester fidèle à ses habitudes quotidiennes est primordial : « Nous avons tous des chronotypes (NDR : notre rythme biologique) et des heures de productivité différents. Il faut savoir quand fixer ses réunions ou ses travaux, selon ses pics d’énergie et de motivation quotidiens », recommande la coach. Si vous n’êtes pas trop du matin, on vous déconseille de promettre à votre supérieur des rendus à ce moment-là…
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