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Interview
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Alors que «Miséricorde» sort ce mercredi, l’auteur et cinéaste revient pour «Libé» sur les liens qui unissent le communisme, la religion et l’érotisme.
On n’est pas les seuls à le penser : heureusement qu’il y a Alain Guiraudie. Dans ce pays, dans son cinéma (depuis le double programme qui en était un, Ce vieux rêve qui bouge et Du soleil pour les gueux, 2001) et sa littérature (lisez Rabalaïre ou sa suite, Pour les siècles des siècles). Gageons que son nouveau film, Miséricorde lui attirera encore plus de fans. Tout le monde se l’arrache quand il passe d’Albi à Paris, mais il a trouvé le temps de parler un peu de rapports entre la religion, le découpage et le désir.
Comment ça va ? Vous avez l’air content du film, joyeux quand vous le présentez. Vous pouvez !
Ah bon ? Je suis content de l’accueil du film, ça fait plaisir de voir des gens qui ont la banane après l’avoir vu. Et j’ai aimé le faire, le montage a été un plaisir. Mais je ne peux pas dire que je sois très joyeux, là. Le Proche-Orient ne m’a jamais paru aussi proche. Je pense beauc
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