Biodiversité : le sommet mondial de Cali peut-il mettre fin à la «biopiraterie» ?

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Cop16

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A la COP 16, les Etats tentent de trouver un accord sur la répartition financière des bénéfices dans la santé, l’agriculture ou les cosmétiques, liés au pillage des ressources génétiques numérisées des pays du Sud.

«Les pays en développement sont pillés.» En préambule de la Cop16 à Cali en Colombie, sommet mondial sur la biodiversité, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, n’a pas mâché ses mots. «Ceux qui tirent profit de la nature doivent contribuer à sa protection et à sa restauration», a-t-il asséné, faisant référence à la «biopiraterie», nom donné à l’exploitation économique des richesses de la biodiversité sans partage des bénéfices aux populations qui les ont préservées. Pour les non-initiés, cet «or vert» a un nom abscons : les ressources génétiques numérisées ou «DSI», pour «digital sequence information».

Mais de quoi parle-t-on ? Récifs coralliens, forêts tropicales, fonds marins… Les écosystèmes de la planète regorgent d’organismes aux propriétés étonnantes. Une fois découvertes, leurs séquences génétiques sont numérisées et stockées par milliards dans des bases de données en vue de contribuer à de futures découvertes scientifiques et commerciales dans le domaine de la santé, de l’agriculture ou des cosmétiques. Par exemple, l’Inst

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