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Pourquoi ça marche
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Avec «Cœur-d’amande» l’auteur nous entraîne à la suite d’un nain baptisé Nestor, ex-vendeur de chaussures à Barbès.
Yasmina Khadra n’avait jamais écrit un roman qui se déroule en France. Les Hirondelles de Kaboul (Julliard, 2002), adapté au cinéma en 2019 ou encore les Vertueux (Mialet Barrault, 2022) : tous se situent au Moyen-Orient. Pour Cœur-d’amande, l’écrivain choisit le XVIIIe arrondissement de Paris. «Je m’appelle Nestor, j’ai trente et un ans et je suis un nain.» Il se débrouille avec des petits boulots et s’occupe de sa grand-mère. Une vie précaire et bien réglée. Mais voilà, un jour tout bascule. Il est licencié du magasin de chaussures à Barbès où il était employé et sa grand-mère perd la tête. Va-t-il réussir à garder le sourire ? Traduit dans une cinquantaine de langues et lu par des millions de lecteurs, Yasmina Khadra se trouve à la dixième place du classement des meilleures ventes avec ce nouveau roman. Il insiste au micro de France Info : «La vraie vocation d’un écrivain, c’est de rendre les gens heureux».
Faut-il voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ?
«Je considère l’existence comme une offrande inespérée sous une cloche de verre piégée. J’ai le choix entre la contempler en salivant dessus ou bien soulever la cloche. J’ai choisi de prendre le risque.» Verre à moitié plein donc pour Nestor, alias Cœur-d’amande, le surnom donné par ses amis. Sa mère l’abandonne aux soins de sa grand-mère et son handic
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