Affaire des mineurs placés dans l’Indre : «Parce que c’est un enfant difficile, on a le droit de lui taper dessus ?»

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Procès

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Entendu au tribunal de Châteauroux mardi, l’un des prévenus de l’affaire des enfants maltraités de l’ASE a contesté les violences. L’ex-épouse de son ancien «associé» a quant à elle reconnu en avoir été témoin.

A maintes reprises, on aurait voulu se tourner vers Socrate, Platon ou Aristote. Peut-on tout dire ? L’usage de la parole peut-il être, comme le laisse sous-entendre Julien M. – un des principaux prévenus dans l’affaire des maltraitances sur des mineurs de l’aide sociale à l’enfance (ASE) dans l’Indre convoqué à la barre ce mardi 15 octobre – dénué de sens et décorrélé de toute réalité ? Au cours de leur audition, plusieurs mineurs avaient fait état de «coups de poing», de «coups de cravache» et de «menaces avec un couteau». Face au tribunal, Julien M. réfute tout comportement violent. «C’est simple. Un jeune peut dire ce qu’il veut, où il veut, quand il veut et à qui il veut», s’est-il défendu dans le sillage de son père, Antoine M., qui affirmait lors de son interrogatoire lundi que ces jeunes «mentent».

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A la barre, Julien M. a contesté les faits, qu’il avait pourtant en partie reconnus lors de sa garde à vue en 2018. Au terme d’une soirée alcoolisée au domicile de Bruno C., a-t-il attrapé Mathias par la gorge et lui a-t-il uriné dessus ? «J’étais ivre et je ne m’en souviens pas.» A-t-il écrasé les testicules de Damien à travers son pantalon, au point que le garçon constate du sang dans ses urines ? «Non, jamais.» A-t-il asséné des cou

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