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TRIBUNE
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Depuis que Michel Barnier a relancé le débat sur la fin de vie, beaucoup cherchent à faire culpabiliser les soignants. Mais quand la demande vient du malade, c’est bien le rôle du soignant de ne pas l’abandonner, estime le collectif «Pour un accompagnement soignant solidaire».
Depuis l’annonce le 1er octobre, par le Premier ministre, Michel Barnier, de la reprise du projet de loi sur les soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie, un collectif de 21 associations soignantes, mené par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, occupe l’espace médiatique. Il clame son opposition formelle à toute évolution vers une aide à mourir, utilisant pour ce faire une rhétorique agressive et culpabilisante qui délégitime toute position contraire, tant sur la forme que sur le fond.
Il en va ainsi des éléments de langage repris ad nauseam et assimilant l’aide à mourir à un meurtre avec préméditation. Il qualifie ainsi d’assassin, voire de bourreau, tout soignant prêt à accompagner ces demandes, avec pour slogan phare : «La main qui soigne ne peut pas être la main qui tue.»
Promesse de non-abandon
Si, par mégarde, un soignant considérait qu’il fait preuve de fraternité dans cet ultime acte de soins, il lui est alors opposé qu’il jouit d’une toute-puissance médicale pour faire taire le souffrant que l’on ne peut apaiser, et qu’il est incapable d’accepter ses limites. Mais que fa
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