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Chronique
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Le 23 octobre, Laurence Ferrari recevait le Premier ministre israélien interrogé comme un dirigeant national, ce qu’il est, et non comme le pirate du droit international et le responsable de crimes de guerre qu’il est aussi.
Depuis un an, revient souvent une question, obsédante : mais pourquoi les télés privées françaises restent-elles indifférentes, depuis le massacre du 7 octobre 2023, au massacre des Palestiniens en représailles, par dizaines de milliers ? Pourquoi la conversation télévisée permanente regarde-t-elle ailleurs quand Israël tue aujourd’hui des soldats de la Finul, pulvérise des dizaines de femmes et enfants pour atteindre hypothétiquement un combattant du Hamas ou du Hezbollah, viole chaque jour le droit international ?
L’interview accordée à Laurence Ferrari le 23 octobre, sur CNews, par Benyamin Nétanyahou suggère un élément de réponse.
D’abord, cet entretien est en lui-même une réponse. Aucune relance de l’intervieweuse, encore moins d’interruption de l’interviewé, marqueurs qui signalent aux téléspectateurs que l’on est en train d’interviewer un «méchant» dont la chaîne signifie qu’elle souhaite se démarquer. Nétanyahou est interrogé comme un
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