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Géopolitique
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Dans les deux anciennes républiques soviétiques, les votes de ces derniers jours ont été parasités par l’influence de Moscou. Le résultat des scrutins devrait sonner comme un signal d’alarme à Bruxelles.
L’une est en pleine campagne présidentielle et l’autre gère une crise postélectorale, mais ce lundi matin, Maia Sandu et Salomé Zourabichvili ont pris le temps de s’appeler et de se soutenir mutuellement. Les deux présidentes partagent beaucoup de choses. Toutes deux sont proeuropéennes et dirigent des petits pays, qui sont aussi d’anciennes républiques soviétiques que la Russie considère comme sa chasse gardée. A une semaine d’intervalle, elles ont été aux premiers rangs lorsque la Moldavie et la Géorgie ont joué leur destin européen dans des scrutins où l’ombre de Moscou a pesé lourd.
A Chisinau la semaine dernière, le «oui» l’a emporté d’un souffle lors du référendum portant sur l’inscription dans la Constitution moldave de l’aspiration à rejoindre l’Union européenne. Avec seulement 50,3 % de votes favorables, le boulet russe n’est pas passé loin. Ce week-end, lors des législatives géorgiennes présentées comme un match géopolitique, le vote a basculé dans
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