22 % des colis gérés par la Poste sont issus des sites Shein et Temu

22 % des colis gérés par la Poste sont issus des sites Shein et Temu

Главная страница » 22 % des colis gérés par la Poste sont issus des sites Shein et Temu

Fast fashion

Les envois des deux entreprises chinoises connues pour leurs produits à prix très réduits représentent presque un quart des paquets de la Poste.

Il y a encore mois de cinq ans, ils représentaient 5 % des colis que la Poste avait à gérer. Aujourd’hui, à elles seules, les plateformes chinoises Shein et Temu constituent 22 % des paquets. Les envois de ces sites sont même légèrement plus importants que ceux du géant Amazon. Le directeur de la Poste, Philippe Wahl, a tiré ce constat mercredi 30 octobre devant la commission des affaires économiques du Sénat. Le patron de l’entreprise a précisé que la part des colis gérés pour le compte des deux plateformes est beaucoup plus significative en France qu’ailleurs en Europe.

Même si le commerce en ligne connaît pour l’heure «une reprise très lente», selon le PDG cela reste un «secteur d’avenir». L’acheminement de colis représente en effet plus de la moitié du chiffre d’affaires de la Poste. Tandis qu’en comparaison, la lettre, activité historique de l’entreprise, ne pèsera plus que 15 % de ses ventes d’ici la fin de l’année, considère Philippe Wahl.

Pointés du doigt par l’UE

La hausse de l’acheminement de ces colis semble annoncer encore de longs jours à la fast fashion. Shein, application fondée en Chine en 2012, est l’incarnation des dérives sociales et environnementales à petits prix. Temu est un site web récent, de dix ans le cadet de Shein, sur lequel se vendent des produits en tout genre : des vêtements jusqu’aux objets high-tech. Il connaît une progression fulgurante en Europe grâce à une stratégie de prix cassés, essuyant nombre de critiques sur la qualité des produits vendus.

Ces sites sont mis en cause par l’Union européenne qui en juin 2024 avait réclamé des informations sur ces plateformes afin de vérifier qu’ils étaient conformes aux réglementations en matière de protection des consommateurs. Six pays de l’UE, dont la France, ont également demandé fin septembre à l’Europe de serrer la vis contre ces sites de commerce en ligne, soupçonnés de vendre des produits parfois dangereux pour les clients.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert