:quality(70):focal(1037x1319:1047x1329)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/67TS4Y7YF5EP7C675VISWIRUUI.jpg)
Maltraitance animale
Article réservé aux abonnés
Une enquête de l’association Nos Viventia, que «Libération» a pu visionner en avant-première, révèle des images tournées dans des fermes intensives et pointe «des maltraitances à toutes les étapes de cette exploitation».
«Un an d’enquête dans l’industrie de la chair à canon» : voilà comment Pierre Rigaux, fondateur de l’association Nos Viventia, résume les investigations qu’il a menées sur la filière de production de perdrix et de faisans voués aux fusils, et auxquelles Libération a eu accès en avant-première. «Les images ont été tournées dans quatre fermes intensives, entre octobre 2023 et septembre 2024», détaille ce naturaliste, devenu ces dernières années la bête noire des chasseurs. «Cages minuscules, oiseaux agonisants, mortalité importante, manipulations violentes, contention extrême… Ces images témoignent des conditions d’élevage de ces animaux destinés aux chasses ordinaires dans nos campagnes. J’ai constaté des maltraitances à toutes les étapes de cette exploitation. Perdrix et faisans vivent un enfer dès leur premier jour et ne sont libérés que pour être pris pour cible.»
Son enquête débute à Saint-Mars-de-Coutais (Loire-Atlantique), sur un immense site de reproduction éclairé la nuit pour stimuler la ponte. «Les oiseaux y sont détenus en cage, sur du grillage, décrit Pierre Rigaux. Comme ils supportent mal leur captivité, ils s’agressent et se blessent. Tous les jours, les ouvriers récoltent les œufs et de nombreux cadavres.» Les œufs sont incubés en machine, puis les poussins envoyés vers des sit
Leave a Comment