:quality(70):focal(3387x928:3397x938)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/S7Z3Y5RFFFAE3N5GVTIOK4YDNM.jpg)
TRIBUNE
Article réservé aux abonnés
Si des aides de la Sécu existent pour les obsèques, une prise en charge totale des défunts et des endeuillés reste à définir pour des funérailles remboursées, estime un collectif rassemblant des personnalités civiles et des professionnels du deuil.
Aujourd’hui, la naissance est prise en charge par la Sécurité sociale, tandis que la mort nous coûte très cher, plus de 4 000 euros en moyenne pour une crémation ou une inhumation.
Dans un moment de forte vulnérabilité, le deuil, nous devons faire des choix contraints et captifs, au sein d’un véritable marché de la mort. Depuis 1993, il revient en effet à la famille de se charger du choix de l’opérateur funéraire. Lors de la perte d’un proche, qui ose regarder à la dépense ? Comment assumer de vouloir faire des économies sur les derniers rites accompagnant la personne disparue ? Les familles ont besoin de quiétude et de sécurité dans ce moment délicat.
De leur côté, les agents funéraires méritent également plus de respect pour leur métier essentiel. Anecdote révélatrice : il n’y eut pas d’applaudissements pour les travailleurs funéraires lors du Covid-19. Parmi les problématiques du secteur, l’une des plus importantes concerne la formation funéraire, insuffisante et inégale, sans filière publique clairement identifiée et soutenue. Au lieu de cela, reste une profession parasitée par l’impératif de la vente, la concurrence agressive, les inégalités territoriales, et très exposée aux accidents et aux troubles psychosociaux.
Payer autrement
Le régime général de la Sécurité sociale est probablement l’une des plus brillantes inventions de l’humanité. Envié, attaqué et pou
Leave a Comment