Condamnation avec sursis d'un an pour l'actuel et l'ancien dirigeant de la CGT-Agroalimentaire

Condamnation avec sursis d’un an pour l’actuel et l’ancien dirigeant de la CGT-Agroalimentaire

Главная страница » Condamnation avec sursis d’un an pour l’actuel et l’ancien dirigeant de la CGT-Agroalimentaire

Condamnation pour détournements de fonds à la CGT Agroalimentaire

Le 31 octobre, la 15ème chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny a condamné sept responsables et ex-dirigeants de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF) de la CGT pour détournements de fonds.

Les peines les plus lourdes, douze mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité, ont été prononcées à l’encontre de l’actuel secrétaire général de la FNAF, Julien Huck, et de son père Alfred, qui a occupé le même poste pendant plus de vingt ans.

Cette décision jette une ombre sur les mis en cause et leur syndicat, et relance les soupçons sur le financement des acteurs sociaux.

Des abus de confiance et des indemnités controversées

La justice a ouvert ce dossier suite à un signalement d’un ancien membre de la FNAF-CGT, Johnny Neto, qui a dénoncé des usages contraires à sa conception du militantisme.

Les débats du procès ont porté sur deux infractions alléguées : l’achat d’une maison à Montreuil en 2015, mise à disposition gratuite de Julien Huck et de sa compagne sans déclaration, et le versement d’indemnités à Alfred Huck et à deux ex-cadres de la FNAF après leur départ à la retraite.

Le tribunal a considéré qu’il s’agissait d’un “abus de confiance” pour la maison de Montreuil, mais que l’acquisition du bien n’était pas irrégulière.

Quant aux indemnités, elles ont été jugées excessives et ont entraîné la condamnation des trois bénéficiaires pour “recel d’abus de confiance”.

“De très nombreuses relaxes”

Malgré ces condamnations, le tribunal a également prononcé “de très nombreuses relaxes”, notamment pour des faits de favoritisme et de prise illégale d’intérêts.

La défense des condamnés a annoncé son intention de faire appel.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert