:quality(70):focal(2042x2916:2052x2926)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/WF5IQOQG2RESPHIZOOQMI6I62E.jpg)
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
Article réservé aux abonnés
Malgré des amendements déposés dans le cadre du travail parlementaire pour le budget 2025 visant à raboter les financements du service civil, le gouvernement s’évertue à s’accrocher à ce dispositif, inégalitaire et maintes fois critiqué.
Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Le Service national universel (SNU), cette coûteuse lubie présidentielle d’Emmanuel Macron, s’avère un échec cuisant. Tout le monde ou presque le reconnaît, mais l’exécutif n’en finit plus de s’y accrocher, hier comme aujourd’hui. En ces temps de disette budgétaire, il semble pourtant plus qu’opportun d’en finir avec ce dispendieux dispositif aux relents passéistes, qui n’a jamais trouvé son rythme de croisière et qui a suscité bien des moqueries légitimes tant il semble singer les rites de l’armée, alors qu’il s’agit d’un service civil. Les images de jeunes s’ébrouant lors d’exercices physiques n’ayant ni queue ni tête ont également laissé perplexe le grand public. Et certains épisodes de maltraitances ont choqué l’opinion.
Très concrètement, il est difficilement niable que le SNU n’a pas attiré des foules de volontaires et ce n’est pas vraiment une surprise. L’engagement ne se décrète pas, il s’accompagne, n
Leave a Comment