C’est toujours le même scénario et, à chaque fois, cela fait son effet. Soudain, un homme à la tronçonneuse, dégoulinant de sang derrière son masque de cuir, surgit d’un cagibi et se met à courser les visiteurs dans les allées, armé de son engin vrombissant.
- Des visiteurs dans une attraction au Parc Astérix, à Plailly (Oise), le 24 octobre 2024.
- Tiffany et Catherine, de Mogneville (Oise), au Parc Astérix, le 24 octobre 2024.
- L’une des attractions phares du parc, « Goudurix », le même jour.
Depuis un banc, Tiffany Mahias observe le spectacle d’un air amusé. « Je viens souvent au Parc Astérix, juste avec ma mère. On adore l’ambiance. Mon mari et mon père, ça ne les intéresse pas trop. C’est notre petit plaisir à toutes les deux », commente cette coiffeuse de 34 ans, qui vit à Mogneville, dans l’Oise.
Du dépaysement, des rires et de l’adrénaline : trente-cinq ans après son ouverture, en 1989, la formule du Parc Astérix continue d’attirer. Le site, propriété de la Compagnie des Alpes, a enregistré 2,8 millions d’entrées entre octobre 2023 et septembre 2024, un chiffre similaire, de justesse, à celui de l’année précédente – le plus haut de son histoire.
Aussi, malgré les hausses de prix, le village d’Astérix reste-t-il plus abordable que le royaume de Mickey : pendant ces vacances de la Toussaint, l’entrée est à 62 euros par adulte (+ 20 % en cinq ans) contre 124 euros pour l’accès aux deux parcs Disneyland. Et, en cette période de tensions sur le pouvoir d’achat, ça compte.
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