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Enquête (1/2)
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Nicolas Puech, l’un des descendants des fondateurs du groupe de luxe, accuse depuis un an son ex-conseiller financier de lui avoir dérobé 6 millions d’actions de la marque, d’une valeur d’une douzaine de milliards d’euros. Disparues depuis plus de dix ans, révèle «Libération», celles-ci réaniment le spectre de la guerre Hermès-LVMH.
Dans un second volet, «Libération» reviendra sur le double phénomène d’emprise dont l’héritier Hermès aurait fait l’objet.
Mais où est passée l’immense fortune de Nicolas Puech, l’un des augustes descendants de la famille propriétaire du groupe de luxe Hermès ? «On a décidé le black-out complet», soupire au téléphone, depuis le lointain canton suisse du Valais, son avocat, Jörn-Albert Bostelmann, également notaire retraité. Il prévient qu’il va mettre un terme à la discussion. «On a lu beaucoup de bêtises jusqu’ici, on a des milliers de pièces à étudier», dit-il d’un ton las. Comme nombre de protagonistes de cette affaire insensée – grands patrons, avocats, communicants ou hommes de l’ombre – sollicités par la presse du monde entier : il raccroche au nez de Libération.
Mission impossible pour l’homme de loi : aider ce vieux monsieur de 81 ans à retrouver ses biens disparus, un pactole colossal. Puech, l’arrière-petit-fils du fondateur du groupe Hermès, capitalisée à hauteur de 220 milliards d’euros, accuse son ancien gestionnaire de fortune, un financier expert des ficelles du droit boursier et des coquilles offshore, d’avoir mis la main sur plus de 6 millions d’actions dont il avait hérité au mitan des années 90. Quelque 5,7 % du capital, d’une valeur de 12,5 milliards d’euros au cours de Bourse actuel. Le casse du siècle.
Mais l’incroyable fric-frac ne raconte pas seulement la solitude d’un homme dép
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