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Interview
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Rencontre plus ou moins maîtrisée avec la star bleue de la cérémonie des JO de Paris, qui sort vendredi 7 novembre un nouvel album tendre et très déshabillé, du nom de son chien Zouzou.
A vrai dire, ce qu’il faudrait pour retranscrire cet entretien, ce serait un énorme rouleau de papier, celui qui préexiste au découpage de ce journal en pages, par exemple. Il faudrait se rendre à l’imprimerie, arrêter les rotatives, débrancher le cours de l’actu, oublier les rubriques, la hiérarchie, les calibrages, libérer la bobine vierge du dérouleur et y restituer d’un seul tenant, avec les doigts, tout ce qui s’est dit avec Philippe Katerine dans cet appartement du Marais, à Paris. Un dialogue d’une heure qui tient plus du jeu du marabout (bout de ficelle, selle de cheval) que de l’interview et où n’importe quoi, livre, chanson, mot rare, baballe, devient support à anecdote réelle ou non.
Katerine n’a jamais été aussi célèbre que depuis que la terre entière l’a vu quasi-nu pendant la cérémonie d’ouverture des JO, et son nouvel album, très déshabillé aussi, regorge d’êtres aimés et de mouvements de tendresse à leur égard : sa compagne (avec qui il dort en cuillère), ses enfants (qui ont du chocolat autour de la bouche), ses amis (sans qui le lever de soleil à Bonifacio manque de saveur), sa verge (toujours «toute mimi» même si elle gamberge), sa chienne (qui donne son nom à l’album)… Un disque comme une version élargie de la photo
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