:quality(70):focal(2541x2462:2551x2472)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/7W56D7IENZGRVFMMQ4UCCHTPQM.jpg)
Souveraineté
Article réservé aux abonnés
Le ministre de l’Economie, Antoine Armand, se rendra ce mardi à Calais pour signer le rachat de l’entreprise spécialisée dans la pose de câbles de communications sous-marins. ASN avait été imprudemment cédée il y a dix ans au finlandais Nokia, avec la totalité d’Alcatel, lorsque Emmanuel Macron était ministre de l’Economie.
Dix ans après le rachat d’Alcatel par le finlandais Nokia avec la bénédiction d’un ministre de l’Economie nommé Emmanuel Macron, une petite partie de l’équipementier télécoms français, jugée aujourd’hui «stratégique» par l’Etat français, revient ce mardi sous pavillon tricolore, au nom de la défense de la «souveraineté industrielle» du pays. Et c’est le nouveau patron de Bercy, Antoine Armand, qui vient réparer mardi 5 novembre au matin à Calais les errements du passé en venant signer officiellement le rachat d’Alcatel Submarine Networks (ASN) par la puissance publique au nom du gouvernement Barnier. Une nationalisation qui sera opérée via le bras armé de l’Etat actionnaire, l’Agence des participations de l’Etat (APE), qui va acquérir 80 % d’ASN pour un montant d’environ 100 millions d’euros, Nokia devant conserver 20 % du capital de l’entreprise.
L’opération avait été annoncée par son prédécesseur sur le départ, Bruno Le Maire, le 27 juin dernier, à la veille du premier tour des élections législatives, comme pour tenter de faire oublier la tragique erreur d’analyse commise en 2014-2015 par l’actuel chef de l’Etat quand il avait donné son feu vert à
Leave a Comment