Fake news
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Dès les premières heures de la tragédie, des groupuscules d’extrême droite alliés à des internautes complotistes ont cherché à discréditer les informations émanant des administrations et des organismes publics.
Mardi 29 octobre, jour de la pire catastrophe naturelle en Espagne depuis un demi-siècle, qui a fait au moins 220 victimes, le radar de l’Agence météorologique nationale «ne fonctionnait pas». Ce même jour de déluge biblique, le 112, le numéro de téléphone de secours, était «hors d’usage», et un numéro alternatif avait été mis en place pour les «privilégiés» et les «pistonnés». Entre Benetússer et Alfafar, deux des communes sinistrées, «gisent 45 cadavres» que les autorités refusent d’extirper de la boue. Dans les décombres du centre commercial Bonaire à Aldaia, une autre zone martyre détruite par les inondations, il y aurait «des centaines voire des milliers de morts». Voilà autant de bulos, c’est-à-dire des fake news inventées de toutes pièces et alimentées par des mouvements d’extrême droite sur les réseaux sociaux. Tous ces exemples ont été démentis par les organismes concernés.
Depuis le premier jour de la tragédie, ces groupuscules, alliés à des internautes complotistes qui cherchent à discréditer les informations émanant des administrations
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