Au «New York Times», une grève survient à la veille de l’élection présidentielle américaine

Au «New York Times», une grève survient à la veille de l’élection présidentielle américaine

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Environ 600 ingénieurs, développeurs, personnels techniques réunis dans le «Times Tech Guild» ont décidé de faire grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.

Quand on fait grève, il faut savoir choisir son timing. A l’image du «Times Tech Guild», le syndicat des salariés des équipes technologiques du New York Times, qui a fait fort. Lundi 4 novembre, à la veille de l’élection présidentielle américaine opposant Donald Trump et Kamala Harris, les quelque 600 ingénieurs, développeurs, personnels techniques et autres gestionnaires de données du journal, qui permettent le bon fonctionnement de son site internet et de ses diverses applications, ont décidé de mettre à exécution une menace qui planait depuis des mois. Le «Times Tech Guild» réclame une hausse de salaires, de meilleures conditions de travail et la sécurité des emplois.

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«Nous aimons notre travail et nous avons hâte de pouvoir le faire, a déclaré au Washington Post Kait Hoehne, ingénieure logiciel du New York Times, mais nous n’avons pas observé suffisamment de gestes de la part de la direction et nous négocions depuis bien trop longtemps… La balle est dans leur camp.»

«Malgré le risque d’une grève qui perturberait l’accès aux informations pendant l’élection présidentielle, la direction n’a pas réussi à répondre de manière significative aux principales préoccupations des travailleurs du secteur technologique», a pour sa part déploré le syndicat lundi.

Un précédent en 2022

Le porte-parole de l’entreprise s’est défendu, à demi-mot : «Nous sommes impatients de continuer à travailler avec la Tech Guild pour parvenir à un contrat équitable qui tienne compte du fait qu’ils sont déjà parmi les contributeurs individuels les mieux payés de l’entreprise et que le journalisme est notre priorité absolue. Nous sommes dans l’une des périodes de couverture les plus importantes pour nos lecteurs et nous avons mis en place des plans solides pour nous assurer que nous sommes en mesure de remplir notre mission et de servir nos lecteurs»

En décembre 2022, plus de 1 100 journalistes et employés du quotidien américain avaient entamé une grève de vingt-quatre heures, sur fond de conflit sur les rémunérations. Cette fois, les rédacteurs ne sont pas concernés par ce mouvement de protestation.

Libération

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