La victoire de «l’ami» Trump saluée par les dirigeants mondiaux

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Réactions

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Nétanyahou a fait l’éloge du «plus grand retour de l’histoire» et Macron a rappelé la bonne relation que la France avait nouée avec le futur président lors de son précédent mandat.

Soutien inconditionnel de Donald Trump, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, ne pouvait pas laisser passer l’occasion d’être le premier à se réjouir du résultat de l’élection américaine. Avant 7 heures du matin, il réagissait sur Facebook : «En route vers une belle victoire.» Le dirigeant nationaliste d’extrême droite, au pouvoir depuis 2010, avait rencontré son futur homologue en juillet, alors que la Hongrie venait de prendre la présidence tournante de l’Union européenne. La visite à Mar-a-Lago (Floride) en soutien à un candidat en campagne avait fortement déplu ses partenaires de l’UE.

Un autre populiste, le président du Salvador, Nayib Bukele, n’a pas attendu que la barre des 270 grands électeurs soit atteinte pour congratuler le vainqueur. «Puisse Dieu vous bénir et vous guider», a-t-il posté à 7 h 35 (heure française) sur X.

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La première réaction en France est venue de la porte-parole du gouvernement, avant même le discours où Donald Trump s’est proclamé élu. Sa victoire «doit nous interroger non pas sur ce que vont faire les Etats-Unis, mais sur ce qu’est capable de faire l’Europe, a estimé Maud Bregeon. Sur un certain nombre de secteurs absolument clés, la défense, la réindustrialisation, la décarbonation, on doit prendre notre destin en main.» Donald Trump a notamment prévu de mettre fin au soutien américain à l’Ukraine dans la guerre qui oppose celle-ci à la Russie. Volodymyr Zelensky a toutefois espéré que Trump aidera son pays à parvenir à une «paix juste».

L’intervention de Donald Trump à Palm Beach (Floride) a déclenché une salve de messages internationaux. Pour Benyamin Nétanyahou, la victoire du républicain est «le plus grand retour de l’histoire» et marque «un nouveau commencement pour l’Amérique et un réengagement puissant dans la grande alliance» avec Israël. Bassem Naïm, un responsable du Hamas, a de son côté affirmé à l’AFP que le «soutien aveugle» des Etats-Unis à Israël devait «prendre fin car il se fait aux dépens de l’avenir de notre peuple, ainsi que de la sécurité et la stabilité de la région».

Emmanuel Macron a lui aussi envoyé ses «félicitations» au «président Donald Trump», se disant «prêt à travailler ensemble comme nous avons su le faire durant quatre années» lors du premier mandat du républicain, de 2017 à 2021. «Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité», a ajouté le président français sur X.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a également adressé ses «félicitations du fond du cœur» à son «ami» pour sa «victoire électorale historique». «Je me réjouis de renouveler notre collaboration pour renforcer encore le […] partenariat global et stratégique» entre l’Inde et les Etats-Unis, a déclaré sur X le dirigeant nationaliste.

Pour le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, le retour de Trump à la Maison Blanche aidera l’Alliance atlantique à rester «forte». Il a ajouté : «J’ai hâte de travailler avec lui à nouveau pour faire progresser la paix en renforçant» l’organisation.

En Chine, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, a exprimé le souhait d’une «coexistence pacifique» avec les Etats-Unis, dans une relation basée sur «les principes de respect mutuel» et de «coopération mutuellement bénéfique». Lors d’un point presse, la porte-parole n’a pas commenté directement la réélection. «Nous respectons le choix du peuple américain», a-t-elle éludé.

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«Je félicite chaleureusement Donald J. Trump», a écrit Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, imitée peu après par le président du Conseil européen, Charles Michel. «L’UE a hâte de poursuivre sa coopération constructive» avec les Etats-Unis, a-t-il relevé.

Pour sa part, la présidente d’extrême droite du Conseil italien, Giorgia Meloni, a loué l’alliance «inébranlable» entre son pays et les Etats-Unis. A gauche, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a promis de travailler à «un partenariat transatlantique fort», et son homologue britannique Keir Starmer espère que la «relation spéciale» entre leurs deux pays «continuerait à prospérer». «En tant qu’alliés les plus proches, nous nous tenons côte à côte pour la défense de nos valeurs partagées de liberté, démocratie et libre entreprise», a déclaré le travailliste.

Enfin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est adressé à son «ami» Donald Trump en espérant que «les relations entre la Turquie et les Etats-Unis se renforceront et que les crises et guerres régionales et mondiales, en particulier la question palestinienne et la guerre entre la Russie et l’Ukraine, prendront fin».

Libération

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