**Marine Le Pen, l’ancienne défenseuse de la moralité politique**
Dans les années 2000, Marine Le Pen, alors à la tête du Front national, était une ardente défenseuse de la moralisation de la vie politique française. Elle dénonçait les affaires de détournements de fonds et réclamait la démission des élus condamnés.
- En 2004, elle s’était insurgée contre l’inéligibilité d’Alain Juppé, accusé d’emplois fictifs à la mairie de Paris.
- Dans les années 2010, elle avait réclamé une “opération mains propres” contre Nicolas Sarkozy et ses soutiens.
- Elle avait également demandé la démission de la députée socialiste Sylvie Andrieux, condamnée pour détournement de fonds.
Le vent tourne
Depuis, le vent a tourné. Marine Le Pen est elle-même mise en cause dans plusieurs affaires de détournement de fonds.
En 2012, elle écrivait dans son livre “Pour que vive la France” que “l’arme de l’inéligibilité devra être utilisée avec beaucoup plus de rigueur”.
Deux ans plus tard, elle dénonçait l’affaire Thomas Thévenoud, alors secrétaire d’État accusé de ne pas payer ses impôts, en affirmant que “la morale publique est depuis toujours l’un de nos principaux combats”.
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