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Mobilisation
Sept organisations syndicales, dont la CGT, la CFDT et Solidaires, annoncent ce jeudi 14 novembre une journée d’action début décembre. Elles demandent au ministre Guillaume Kasbarian de renoncer à plusieurs mesures.
Une mobilisation presque au complet. Ce jeudi 14 novembre, sept organisations syndicales – la CGT, la CFDT, l’Unsa, FSU, Solidaires, la CFE-CGC et FA-FP – annoncent une «première» journée d’action «sur tout le territoire» le 5 décembre prochain. Les agents de la fonction publique sont appelés à la grève et à des rassemblements et manifestations partout en France. Seul Force ouvrière ne s’est pas joint au communiqué commun : le syndicat souhaitait faire une grève durant trois jours d’affilée à partir du 10 ou 11 décembre pour s’aligner avec la mobilisation de la SNCF, prévue à partir du 11 décembre.
⚠️ Les syndicats CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent•es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.✊
Appel 👇https://t.co/CZdiYkAh5n pic.twitter.com/3fkEWKDSPs— UFSE-CGT (@UFSE_CGT) November 14, 2024
Les organisations justifient cette journée de grève par les non-réponses de Guillaume Kasbarian, le ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique, à plusieurs de leurs revendications. Dans leur communiqué, les syndicats demandent au ministre de renoncer aux «trois jours de carence dans la fonction publique», «à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie» et au «non-versement de la Gipa», la garantie individuelle de pouvoir d’achat, une indemnité destinée à compenser l’inflation.
Les annonces du gouvernement sur la réduction de 100% à 90% de l’indemnisation des congés maladie des fonctionnaires et l’instauration de trois jours de carence non payés, au lieu d’un actuellement, lors de ces absences – hors pathologies lourdes – avaient cristallisé la colère des organisations. Plusieurs d’entre-elles avaient quitté la table avant la fin de la réunion avec le ministre de la Fonction publique la semaine dernière. Ces mesures sont «difficiles mais assumées», avait indiqué l’entourage de Guillaume Kasbarian, qui plaide pour un «alignement» entre secteurs public et privé.
Dans leur communiqué, les syndicats demandent également une hausse des moyens «à la hauteur des missions des services et des politiques publiques», des «créations d’emplois partout où c’est nécessaire» ou encore des augmentations salariales. «Guillaume Kasbarian prend acte de la décision des syndicats et réaffirme son ouverture au dialogue. Dans une période de contraintes budgétaires fortes, le ministre agit avec responsabilité et en appelle à ce même esprit de la part de tous les acteurs», a indiqué l’entourage du ministre.
Mis à jour à 17h30 avec la réaction de l’entourage du ministre.
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