C’est le « principal exercice d’hélicoptères de l’année » au sein de l’armée de l’Air. La base aérienne 120 de Cazaux (Gironde) accueille jusqu’à vendredi l’édition 2024 de la Rotary Wing Mission Commander Course, « plus haute épreuve de qualification pour les pilotes d’hélicoptères. » Elle a pour objectif principal de former de nouveaux « chefs de mission, ou Mission Commander », explique le lieutenant-colonel Anthony, directeur de l’exercice.
- Mickaël Bosredon
Depuis deux semaines, une dizaine d’hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la marine nationale participent ainsi à des missions d’entraînement, appuyés par des avions de transport (Casa, A 400M Atlas), de chasse (Rafale, Alphajet) mais aussi de renseignement, assurant l’action des commandos parachutistes de l’air n° 20 et 30 au sol.
A 130 nœuds et 250 mètres d’altitude
Vendredi dernier, 20 Minutes a embarqué dans un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air avec un équipage de l’escadron 1/44 de Solenzara (Corse) et un autre du CPA 30 (Commando parachutistes de l’air) d’Orléans. L’exercice du jour consistait à aller récupérer trois personnes blessées en zone ennemie, contrôlée par un groupe armé hostile. Le Mission Commander devait d’abord établir un plan de l’intervention, puis coordonner en « live » l’assaut, auquel participaient six hélicoptères (deux Fennec, un Puma, un Caracal, un Dauphin militarisé de la marine et un NH 90 Caïman) et deux avions (un A 400M et un Casa).
- Armée de l’air et de l’espace
A 15 heures, le Puma, avec neuf commandos et un chien équipé d’un casque et d’une visière pour le protéger, décolle direction le camp militaire de Caylus (Tarn-et-Garonne), à un peu plus d’une heure de vol de Cazaux. L’hélicoptère file à la vitesse de 130 nœuds (environ 240 km/heure), à 250 mètres d’altitude.
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