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Billet
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L’influenceuse a raconté sur sa chaîne YouTube sa coupure avec un quotidien rythmé par sept heures passées sur des écrans divers. Si on ne découvre rien d’imprévisible, l’expérience se révèle possiblement utile pour lutter contre l’hyperconnexion des jeunes.
Elle l’avait annoncé quarante-huit heures plus tôt, via Instagram : lundi 18 novembre au soir, sur sa chaîne YouTube où elle compte 2,87 millions d’abonnés, l’influenceuse Léna Situations, née Mahfouf, a dévoilé dans un de ses «vlogs» (blogs en vidéo) comment elle s’est coupée, pendant un mois, de tout écran. Une «expérience», appâtait-elle, «parce que jamais je n’aurais pensé vivre autant d’émotions différentes en retirant simplement quelques objets de mon quotidien. Pas de scroll, pas de drama, pas de likes juste un retour au monde réel, du moins mon monde avant de recevoir mes premiers écrans et d’oublier ma vie sans distraction digitale». Bilan, «c’était surprenant, rempli d’ennui et d’inspiration et de belles surprises». Dès «inspiration», ce mot devenu le hochet du moindre communicant, on a eu envie de tourner les talons mais bon, Léna Situations, 27 ans dont huit à exister par et pour les écrans, de YouTube aux réseaux sociaux (4,7 millions d’abonnés sur Instagram, plus d’un million sur Twitter et 3,4 millions sur TikTok), qui se prive de ce carburant, ça se regarde.
Sans prétention, sans perfection
Léna Situations a pour recette la normalité mixée à la proximité.
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