**Titre réécrit :**

Les Restos du Cœur, un recours indispensable pour nourrir les bébés en difficulté

**Traduction en français :**

Les Restos du Cœur : « On ne pourrait pas s’en sortir autrement », confient des parents qui n’arrivent plus à nourrir leur bébé

**Titre réécrit :** Les Restos du Cœur, un recours indispensable pour nourrir les bébés en difficulté **Traduction en français :** Les Restos du Cœur : « On ne pourrait pas s’en sortir autrement », confient des parents qui n’arrivent plus à nourrir leur bébé

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Chaque mardi et jeudi, une longue file d’attente se forme devant l’antenne des Restos du Cœur à Rennes. Parmi les personnes présentes, de nombreuses femmes seules avec des poussettes, un public fragile priorisé par l’association pour cette 40e campagne.

File d'attente devant les Restos du Coeur de Rennes
Plusieurs dizaines de personnes font la queue devant l’antenne des Restos du Coeur de Rennes.

« Notre priorité est de lutter contre la reproduction de la pauvreté en apportant un soutien aux enfants », souligne Hervé Pépion, responsable de l’antenne locale.

« Tout coûte très cher »

À l’espace bébés, Annie et Hélène, bénévoles, distribuent des petits pots, des couches et des produits d’hygiène. « On a parfois des poussettes ou des matelas, mais c’est rare », indiquent-elles.

Gisèle, arrivée de Côte d’Ivoire, vient ici une fois par semaine pour son fils de dix mois. « Je n’ai pas d’autre choix que de demander de l’aide », confie-t-elle.

« Je remercie la générosité de la France »

Yasmine, venue d’Algérie, a également poussé les portes des Restos du Cœur pour nourrir sa petite fille de quatre mois. « Je remercie la France pour sa générosité », témoigne-t-elle.

Notre dossier sur l’aide alimentaire

« Ça ne désemplit pas d’année en année », constatent les bénévoles, attristés de devoir « rationaliser » les distributions.

Des paniers plus remplis

Depuis mardi, les Restos du Cœur distribuent des paniers plus remplis, avec des fruits, des légumes et des yaourts pour les enfants de moins de trois ans. Les dotations pour les personnes seules ont également été revalorisées.

« On ne fait plus que distribuer », regrette Hervé Pépion, qui souhaite avoir plus de temps pour échanger avec les bénéficiaires.

20 Minutes

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