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Récit
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Deux câbles télécoms ont été sectionnés en pleine mer à quelques heures d’intervalles le 17 et 18 novembre. Derrière ces incidents de plus en plus récurrents, plane l’ombre d’un «sabotage» selon plusieurs Etats riverains, qui pointent du doigt la Russie.
Dans les eaux sombres de la Baltique, loin sous la surface rendue trouble par des décennies de pollution industrielle, passent des câbles et des tuyaux essentiels aux pays européens. Or depuis deux ans, ces infrastructures connaissent une succession de sabotage et d’incidents inexpliqués. Les derniers en date remontent à ce week-end. Le 17 novembre, le câble de fibre optique BCS, qui s’étire sur 218 kilomètres entre l’île suédoise de Gotland et la Lituanie, a été sectionné. Puis le 18 novembre à 4h04 du matin, le câble C-Lion1, qui relie Helsinki en Finlande à Rostock en Allemagne, a été coupé à son tour.
«Nous savons que la Russie a la capacité et la volonté d’opérer des sabotages en Europe. Nous enquêtons sur ce type de dégâts de ce point de vue. Il est très improbable qu’il s’agisse d’un accident», a déclaré Antti Häkkänen, le ministre finlandais de la Défense, à Politico. Son homologue allemand, Boris Pistorius, a tenu le même discours. «Nous devons partir du principe qu’il s’agit de sabotage. Je ne crois pas aux versions d’ancres [de bateaux] qui auraient par hasard provoqué de
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