Le nouveau plan local d’urbanisme (PLU) de Paris, qui doit façonner la ville pour les 15 à 20 prochaines années, sera soumis au vote des élus mercredi 20 novembre.
La majorité unie (socialiste, écologiste, communiste) se félicite de cette « révolution urbaine », tandis que la droite dénonce une surdensification, des règles irréalisables et une atteinte au patrimoine.
Le PLU vise à répondre aux ambitions environnementales de la ville et à produire davantage de logements abordables. Il introduit des notions innovantes, telles que l’obligation pour les promoteurs de bureau de produire également du logement et la végétalisation maximale des parcelles.
Ce PLU pourrait inspirer d’autres villes dans la manière de construire la ville, notamment pour contraindre les professionnels de l’immobilier et améliorer les quartiers.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait annoncé la révision des règles de construction en 2020, avec pour objectif de créer des logements abordables et d’adapter la ville au réchauffement climatique. Le PLU devra être « bioclimatique », a-t-elle insisté.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, a piloté ce chantier jusqu’à son départ à l’Assemblée nationale en juin. Il s’est déclaré candidat aux municipales de 2026 lundi 18 novembre.
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