Ryad Boulanouar lance Mon ami poto, une fintech pour la transparence des dons
Après Nickel, Ryad Boulanouar revient avec un nouveau projet : Mon ami poto, une fintech qui vise à améliorer la transparence des dons aux associations caritatives et aux organisations.
“Le marché français de la donation défiscalisée, c’est 5 milliards d’euros de dons et 10 milliards de subventions. En même temps, on ne sait plus à qui donner : on a perdu la confiance. Je veux en redonner”, explique l’entrepreneur.
La solution proposée par Mon ami poto est de créer une monnaie dédiée à la solidarité, le “poto”, qui vaut un euro et chaque centime est un jeton numérique doté d’un identifiant unique. Cela permet au donateur de suivre le parcours de son don jusqu’à son utilisation finale et de l’orienter vers des actions spécifiques.
Développé par une équipe de 25 personnes, le projet a reçu un agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et les dons sont déposés sur un compte de cantonnement ouvert chez BNP Paribas.
Les dons se font par un site Internet, Mespotos.fr, une place de marché qui permet de choisir sa cause, de l’aide aux personnes en situation précaire à la préservation des forêts en passant par le soutien aux victimes de violences conjugales.
“Dix associations prennent la lumière des 200 qui sont derrière, c’est trop verrouillé”, estime Ryad Boulanouar, qui n’a pas sollicité les plus grands bénéficiaires de dons en France, comme les Restos du cœur, le Secours catholique ou Médecins sans frontières.
La soixantaine de causes réunies sur la plateforme au lancement risquent donc de se disputer les premiers dons. “Mais la concurrence existe déjà sur le terrain, c’est une réalité du financement”, note Damien Baldin, directeur général de la fondation La France s’engage, l’un des partenaires du projet.
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