Encouragés par le président du Sénat, Gérard Larcher, soutenus par celui de l’Association des maires de France (AMF), David Lisnard, et par les parlementaires qui ont récemment modifié le budget 2025, les élus locaux de Nouvelle-Calédonie se font entendre pour sauver leur territoire.

Vendredi 21 novembre, le congrès annuel de l’AMF s’est exceptionnellement conclu par une intervention de Pascal Vittori, élu de Bouloupari et président de l’Association française des maires en Nouvelle-Calédonie.
Les communes, notamment celles du Grand Nouméa, victimes de graves destructions depuis le 13 mai, subissent les conséquences dramatiques de l’insurrection. « Nous appelons à l’aide, à la solidarité nationale », a déclaré M. Vittori, en présence du Premier ministre Michel Barnier, et en rappelant les données de la crise : « Une baisse de 20 à 30 % du produit intérieur brut calédonien, soit la perte de 2 milliards d’euros de richesse, un tiers de la population active au chômage et -25 % de recettes de fonctionnement pour nos communes. »
« Nous n’avons rien de concret »
Les besoins immédiats sont estimés à 180 millions d’euros. Dès le mois de mars, avant même les émeutes de Nouméa, les communes avaient été privées de la fiscalité additionnelle que devait leur verser le gouvernement local en raison de la crise du nickel.
Dès lundi, au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), l’AMF avait exposé ses propositions pour financer la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie – fonds de solidarité pour des subventions exceptionnelles en 2024, révision du fonds intercommunal de préréquation, loi d’orientation – et offert une tribune à ses maires. Dont Florence Rolland, jeune maire de La Foa, en province Sud, et membre du mouvement loyaliste Génération NC du député Nicolas Metzdorf.
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