La situation sociale des descendants d’immigrés s’améliore par rapport à celle de leurs parents, quelle que soit leur origine. Ils ont un niveau de vie et des conditions de logement plus favorables.
Cependant, les descendants d’immigrés déclarent autant que les immigrés avoir été discriminés. Selon une enquête de l’Insee, un quart des immigrés et des descendants d’immigrés déclarent avoir subi des traitements inégaux ou des discriminations au cours des cinq dernières années.
La France compte 7,2 millions d’immigrés, dont 10,6 % de la population, et huit millions de descendants d’immigrés. Plus de 45 % d’entre eux sont originaires d’Afrique.
Les descendants d’immigrés d’origine européenne déclarent moins de discriminations (13 %) que les immigrés des mêmes origines (19 %). En revanche, les descendants d’immigrés d’origine extra-européenne déclarent plus souvent avoir subi des discriminations que les immigrés de même origine (34 % contre 26 %).
Plus prompts à déceler les traitements inégalitaires
Les descendants d’immigrés sont plus jeunes et plus diplômés, ce qui les rend plus aptes à déceler et à déclarer les traitements inégalitaires.
L’origine géographique est le principal facteur de discrimination. Un immigré ou un descendant d’immigré d’Afrique (hors Maghreb) a près de trois fois plus de risques d’avoir été victime de discriminations dans les cinq dernières années qu’un immigré ou un descendant d’immigré d’Europe du Sud.
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