« Travailler plus » pour financer la protection sociale : le retour d’un débat sensible

« Travailler plus » pour financer la protection sociale : le retour d’un débat sensible

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En 2023, le gouvernement a décidé de reculer l’âge de départ à la retraite, obligeant les travailleurs à rester en poste plus longtemps.

À partir de 2025, les sénateurs Les Républicains et du groupe parlementaire Union centriste ont proposé un amendement visant à faire travailler les actifs sept heures de plus par an, sans rémunération, afin de financer les politiques d’autonomie.

Cette initiative s’inscrit dans un débat relancé sur l’augmentation du temps de travail, notamment par des figures de la droite et du centre droit, ainsi que par des partisans d’Emmanuel Macron.

Gérald Darmanin, député Renaissance du Nord, a déclaré que “on peut (…) mettre fin définitivement aux trente-cinq heures dans le privé et (…) passer à trente-six ou trente-sept heures dans le public, bien sûr payées en conséquence”.

Le ministre de l’économie, Antoine Armand, a également soutenu l’idée de “travailler plus” pour financer la protection sociale et améliorer les comptes publics.

La majorité sénatoriale a repris cette piste pour apporter des ressources aux politiques du grand âge. L’amendement adopté s’inspire de la “journée de solidarité” créée en 2004, qui avait entraîné une hausse non rémunérée du temps de travail de sept heures par an.

Dans la disposition approuvée au Sénat, les acteurs de terrain ont une “totale liberté” pour définir les modalités d’accomplissement du prélèvement, qui dégagerait 2,5 milliards d’euros par an en faveur de la “branche autonomie”.

Le Monde

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