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Libre-échange
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En cas d’accord de libre-échange entre l’UE et une partie des pays d’Amérique du Sud, viandes et sucres pourraient atterrir dans certains produits présents dans nos congélateurs… sans grande garantie de transparence.
Du poulet brésilien dans la salade César ? En cas de signature de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur, qui rassemble plusieurs pays d’Amérique du Sud dont le Brésil et l’Argentine, des centaines de milliers de tonnes de produits alimentaires, en particulier carnés, arriveraient sur le marché européen. Ces pièces de viande se retrouveraient dans la restauration mais également, d’après Yann Nédélec, directeur de l’Association nationale interprofessionnelle de la volaille de chair (Anvol), dans des produits transformés comme «les pizzas, les nuggets ou cordons bleus et la restauration hors foyer».
En France, un poulet consommé sur deux est importé, principalement de Pologne. Quand la volaille est d’origine extra-européenne, les produits surgelés – comme les filets, le gros des importations – sont simplement estampillés «agriculture non UE». Pour les produits transformés, «il n’y a rien de marqué concernant l’origine car il n’y a pas d’obligation», observe Yann Nédélec. Impossible donc pour le consommateur de savoir si ses nuggets sont d’origine
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