Boris Johnson, passage en farce

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Le portrait

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L’excentrique ancien Premier ministre britannique, héraut du Brexit, tente de justifier ses échecs politiques dans ses mémoires.

Il est danseur. Master in pirouettes. Charmeur aussi, redoutable. Son éditrice nous explique comme il est «facile et sympathique», la jeune femme à la réception de l’hôtel s’illumine d’un sourire. Boris Johnson a encore frappé. Tout est là, la chevelure platine en bataille, le costume, même coupé par le meilleur tailleur de la Terre, dans lequel il a toujours l’air mal fagoté. Le premier bonjour et la première boutade. Il est l’acteur qui rejoue constamment le rôle de sa vie.

Il n’est né Boris que vers ses 11 ou 12 ans. Depuis sa naissance, il s’appelle Alexander. Mais pour le reste du monde, il est devenu Boris, son deuxième prénom. Pour un amoureux de la Grèce ancienne, Alexandre (le Grand), c’était pourtant pas mal. «Oui, mais à l’école il y avait beaucoup d’Alexander et il n’y avait qu’un seul Boris.»

L’exercice est fascinant, il dit exactement la même chose, au mot et à la blague près, dans toutes ses interviews. En 2019, Jeremy Vine, journaliste britannique, a raconté une anecdote révélatrice dans The Spectator, magazine conservateur dont Boris Johnson fut un temps rédacteur en chef. Comment il l’a vu improviser en cinq minutes un discours hilarant devant une assistance d’industriels. Avant de le voir livrer littéralement la même prestation, mot et gestuelle compris, quelques mois plus tard, devant une autre audience. Pas d’improvisation du tout, mais un art parfaitement maîtrisé du show.

C’est sa force. Donner l’impression à son interlocuteur qu’il e

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