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Interview
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Retour avec la directrice sur les grands axes de l’événement niçois qui, depuis dix ans, rallie musées, fondations, galeries et librairie à sa cause.
Fondatrice et toujours directrice du festival OVNi, Odile Redolfi possède également l’hôtel Windsor de Nice qui, sans ostentation, mise depuis plus de trente ans sur l’art contemporain, avec plus de la moitié de sa soixantaine de chambres griffées par des plasticiens (Claude Viallat, Charlemagne Palestine, Felice Varini, François Morellet, Gottfried Honegger…). Un marchepied depuis lequel l’événement a su rallier à sa cause une trentaine de structures (musées, fondations, galeries ou librairie, la plupart gratuits) à Nice et dans les environs, qui, quinze jours durant, font cause commune autour de la vidéo d’art. Retour, avec son instigatrice, sur les grands axes du projet.
Pourquoi ce choix exclusif de l’art vidéo ?
J’avais été marquée un jour en voyant mon compagnon de l’époque, qui était plasticien, charger de gros conteneurs pour les besoins d’une installation destinée à la Corée du Sud. A l’exact opposé, l’art vidéo voyage très facilement : quoi de plus simple que de transférer des fichiers ? Ce médium me paraît puissant, il autorise des dispositifs de monstration variés, peut investir tout type de lieu, avec des propositions aussi bien artisanales que sophistiquées, et la souplesse que je mentionnais en préambule permet de réunir ce qui se fait de mieux aux quatre coins du globe. Du moins j’espère que nous y sommes parvenus, avec déjà un millier d’artistes programmés depuis la création du festival qui, à ma connaissance, s’est imposé comme le seul en France avec u
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