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TRIBUNE
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Poussés par la précarité, nombre de jeunes rejoignent des plateformes prostituantes. Il est impératif de lancer une étude nationale afin de rendre compte de l’ampleur de la situation et d’accompagner au mieux les jeunes victimes, préconise l’Union des étudiants communist·es, soutenus par des élus et des organisations.
Durant la crise du Covid-19, la gravité de la situation de précarité étudiante a été révélée. Cette crise n’a pas cessé, et ses effets non plus, bien au contraire. Des dizaines de milliers d’étudiantes et d’étudiants seraient, aujourd’hui, en situation de prostitution en France. Une situation dramatique, notamment facilitée par l’explosion de plateformes prostituantes très populaires chez les jeunes comme Mym ou Onlyfans.
Le fléau de la prostitution étudiante est peu connu, peu documenté et peu médiatisé. Toutefois, les seuls chiffres existants à ce sujet sont alarmants. En 2011, lors d’une étude menée à l’université Paul-Valéry de Montpellier, 4 % des 1 797 étudiantes et étudiants interrogés déclaraient avoir déjà été en situation de prostitution et 15,9 % d’envisager le recours à la prostitution en cas de situation très précaire (1). Plus récemment, en 2019, à l’université de Bretagne-Sud 1 % des personnes interrogées déclaraient être actuellement en situation de prostitution (2).
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Ces études ont été effectuées avant le Covid-19 et l’explosion des plateformes prostituantes en ligne comme Mym ou Onlyfans. Ces dernières qui se vantent d’être très populaires chez les jeunes, parfois même chez les très jeunes. En réalité, leur contenu pornographique façon Instagram ou TikTok o
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