:quality(70):focal(2175x2815:2185x2825)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/ZGYOSLNVY5HN7OSNYLVLV5DEE4.jpg)
Le portrait
Article réservé aux abonnés
Mélomane et militariste de gauche, l’acteur omniprésent abonné aux personnages rêches est à l’affiche du film «En fanfare».
Un sondage au doigt mouillé, effectué auprès de congénères, confirme ce que l’on pressentait fortement : si toute la population française ou presque assure connaître le visage de Pierre Lottin, le pourcentage de réponses affirmatives baisse de manière drastique, dès l’instant qu’il s’agit de mettre un nom dessus. «Cela ne me procure aucun souci», pose l’intéressé, probablement sincère, au seuil de l’échange. «Exerçant un métier qui à la base peut déjà assez facilement rendre dingue, j’y vois même une façon de rester les pieds sur terre, d’en garder un peu pour la vraie vie.»
Une observation liminaire qui, toutefois, mérite sans doute d’être nuancée, à mesure que, de figuration plus ou moins améliorée en troisième ou second rôle marquant, l’acteur commence à voir son nom écrit en lettres capitales sur les affiches. Ainsi, treize ans après le décollage de la franchise Tuche – succès maousse qui, en Wilfried, le fils aîné bien teubé de Jean-Paul Rouve, lui a permis d’emmagasiner «pas mal d’autodérision et d’argent» – était-ce le cas, sur les écrans début octobre, dans Quand vient l’automne. Un drame provincial de François Ozon dans lequel notre homme incarnait un gars sortant de prison qui allait se remettre dans de sales draps à l’insu de son plein gré. Et rebelote cette semaine avec
Leave a Comment