RC Lens-Olympique de Marseille : l’erreur manifeste, le sandwich au thon et les émotions qui s’étiolent

Le match du 23 novembre, au cours duquel les Marseillais se sont imposés dans l’antre lensois de Bollaert (1-3), illustre une nouvelle fois les limites de l’arbitrage vidéo.

Le foot comme une combustion perpétuelle. On s’est pointé samedi 23 novembre au stade Félix-Bollaert de Lens pour voir un Olympique de Marseille comme monté sur un char d’assaut imposer sa loi (1-3) aux Nordistes, l’entraîneur adjoint des Phocéens Pancho Abardonado sortir du terrain en multipliant les doigts d’honneur, son attaquant Neal Maupay en venir aux mains au moment de son remplacement avec deux joueurs lensois qu’il avait insultés toute la rencontre. Contraste : le sélectionneur de l’OM Roberto De Zerbi enfoncé dans sa doudoune lors de la conférence de presse post-match comme s’il se calfeutrait au fond d’une grotte, dispensant quelques paroles apaisées destinées à faire oublier ses saillies médiatiques de l’avant-veille, où il avait évoqué les bombes de Vladimir Poutine pleuvant sur l’Ukraine.

Puis, le foot comme une comédie. Qui fait sourire parfois, réchauffe les cœurs souvent mais ne fait jamais rire personne. L’enceinte était balayée par un vent glacial. L’inexpérience nous a valu de sauver un index en le passant une demi-heure sous l’eau brûlante, mais le meilleur était à venir. Et ce fut une action qui tournera indéfiniment dans les esprits sans qu’on trouve jamais le chemin de la sortie. Et dont l’acteur principal n’a même pas posé un orteil en Artois samedi.

Embrouilles

Les faits, brièvement : les Marseillais sont aux commandes à dix minutes du terme (2-1) quand le milieu phocéen Bilal Nadir se fait vigoureusement bouger devant la surface de réparation lensoise par Angelo