Le gouvernement britannique a accueilli les représentants de ses 14 territoires d’outre-mer pour une rencontre ministérielle du mercredi 20 au jeudi 21 novembre.
- L’introduction de registres du commerce comprenant les bénéficiaires réels des entreprises y figurant était un sujet majeur de discorde.
- Le Parlement britannique a exigé en 2018 la création de tels registres, avec une échéance fixée à fin 2023.
“Sans registre du commerce transparent, il ne sera jamais possible d’identifier les individus à l’origine de ces crimes.”, déclare Andrew Mitchell, parlementaire conservateur.
Avoirs immobiliers
Transparency International a identifié 237 cas de corruption impliquant plus de 250 milliards de livres, dont les fonds ont transité par des sociétés dans les territoires d’outre-mer du Royaume-Uni.
- 380 millions de livres d’avoirs immobiliers appartenant à des proches du régime russe sont détenus via des firmes dans ces pays.
- Ces micro-États contribuent à environ 160 milliards de livres d’évasion fiscale chaque année, selon Tax Justice Network.
Seul Gibraltar a introduit un registre du commerce ouvert au public. Montserrat en a également un, mais il semble actuellement dépourvu de données.
Les territoires dotés d’une industrie financière importante, comme les îles Vierges britanniques, les îles Cayman et les Bermudes, ont ignoré leurs obligations.
Les îles Vierges britanniques ont promis d’introduire un registre du commerce d’ici juin 2025, mais il ne sera ouvert qu’aux personnes dotées d’un “intérêt légitime”, défini en consultation avec leur industrie financière.
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