:quality(70):focal(2758x1704:2768x1714)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/55URXXGQY5AY3BI5SYRHEQL35A.jpg)
Justice
Article réservé aux abonnés
Dossiers liés
Au premier jour de leur réquisitoire du procès des viols de Mazan, les avocats généraux ont demandé vingt ans de réclusion criminelle contre le mari de Gisèle Pelicot, et dix-sept ans contre son disciple Jean-Pierre M.. Des avocats de la défense dénoncent l’influence de «l’opinion publique».
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
La banderole a été suspendue durant la nuit sur les remparts faisant face au tribunal judiciaire d’Avignon : «Vingt ans pour chacun.» Une interpellation directe de la cour criminelle départementale du Vaucluse, déclinée en une dizaine de collages par le collectif féministe Les Amazones d’Avignon. Hasard du calendrier, c’est à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes que le ministère public a amorcé ses réquisitions visant les 51 accusés du procès des viols de Mazan. Vingt ans de réclusion criminelle, c’est la peine maximale encourue pour des faits de viol. C’est celle qui a été requise, ce lundi, à l’encontre de Dominique Pelicot, accusé d’avoir pendant des années violé et fait violer par ces inconnus son épouse, Gisèle Pelicot, sédatée. «Vingt ans, c’est à la fois beaucoup, car c’est vingt ans d’une vie, quel que soit son âge. Mais c’est aussi trop peu au regard de la gravité des faits qui ont été commis et répétés», a cadré la vice-procureu
Leave a Comment