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Analyse
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Face à la surproduction d’acier en Chine et la dégringolade des cours, le leader mondial comme le reste du secteur exigent de Bruxelles des garanties avant de se décarboner. Or cette électrification est indispensable à l’industrie lourde si elle veut survivre sur le continent.
C’est une annonce qui fait trembler 3 000 salariés, mais pourrait également questionner à elle seule la timide réindustrialisation en France. Ce week-end, ArcelorMittal a annoncé mettre en pause les projets de décarbonation sur son site de Dunkerque selon l’Usine nouvelle, ce qu’a confirmé dans la foulée le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci. Des informations qui alimentent les craintes exprimées par la CGT du site ces derniers mois. «Nous restons engagés pour notre décarbonation en Europe, et nous continuons à affiner nos études d’ingénierie», a réagi auprès de Libération ArcelorMittal, avant d’assurer que «les décisions finales d’investissement n’ont pas encore été prises». L’annonce intervient après la suppression annoncée mercredi 20 novembre de quelque 130 postes à Reims et à Denain, confirmée par les syndicats ce lundi.
L’Europe exige une décarbonation générale des activités d’ici 2050, avec un premier palier en 2030. Pour survivre aux futures taxes qui pourraient frapper les sites les plus émetteurs, les aciéristes doivent don
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